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Par 108perles le 12 Mars 2019 à 23:15
Lundi vert...ICI
Remplacer la viande et le poisson, chaque lundi
comme cela est déjà proposé dans 40 pays dans le mondePour la planète (gaz à effets de serre, eau, déforestation)
Pour votre santé (cancer, diabète, maladies cardiovasculaires)
Pour les animaux (la majorité des animaux consommés aujourd’hui
font l’objet de traitements inacceptables durant leur
élevage industriel ou leur abattage)Appel pour un lundi vert...ICI
Cet engagement est porté par 500 personnalités,
artistes, scientifiques, sportifs et acteurs publicsFrédéric Lenoir
PhilosopheAurélien Barreau
AstrophysicienHéloise Junier
Psychologue et journaliste scientifiqueFrançois Mariotti
Professeur de nutritionAlbin de la Simone
MusicienInformez-vous et lancez-vous grâce à Vegan Pratique
(Recettes, menus, nutrition, conseils...)
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Par 108perles le 15 Février 2015 à 00:29
"Il n'y a aucun doute pour moi qu'il entre dans le destin de l'humanité,
parce qu'elle se perfectionne progressivement,
de cesser un jour de manger des animaux."
- Henry David Thoreau -- Documentaire "Un repas Végé" -
Nos choix alimentaires ont une incidence directe sur l'environnement : systèmes de production, transport, pollution, etc. Voulant démystifier le végétarisme et le végétalisme, trois jeunes nous présentent leurs réflexions, leurs constatations et les motivations qui les ont incité à réaliser ce court documentaire. L'instant d'un déjeuner, ils nous présentent le fruit de leur recherche : divers intervenants prennent la parole (diététiste, végétariens, artistes et célébrités) et nous livrent leurs connaissances, leurs expériences et leurs choix en termes de santé, d'environnement et d'éthique.
- Les végétariens peuvent-ils sauver l'humanité ? -
Débat avec :
- Aymeric Caron, Journaliste écrivain
- Jean-Michel Cohen, Médecin nutritionniste
- Daniel Bernard, Modérateur du débat
- Une personne végétarienne exclut de son alimentation toutes sortes de viandes, de volailles, de poissons et de fruits de mer. Elle ne consomme aucune chair animale mais peut manger des produits laitiers et des œufs.- Une personne végétalienne ne consomme aucun produit issu des animaux (viandes, volailles, poissons, crustacés, lait et produits laitiers, œufs, gélatine, miel...)
- Une personne végane exclut non seulement de sa consommation tous les produits et les sous-produits d'origine animale qu'ils soient alimentaires, vestimentaires (cuir, fourrure, laine, soie...) ou cosmétiques (produits testés sur les animaux...) mais refuse aussi tous les loisirs, spectacles (corrida, cirque, zoo...) issus de leur exploitation.
- Les nouveaux végétariens -
La cuisine végétarienne fait de plus en plus d'adeptes
et démontre que l'on peut se nourrir sans viande.- L’œil et la main -
"On n'est pas des lapins."
Isabelle Voizeux va à la rencontre de végétariens engagés
et cherche à connaître ce qui les motive...Quelles sont les raisons et les motivations d'adopter une alimentation végétarienne/végétalienne :
- Le bien-être animal : Une des premières raisons est le refus de tuer ou de faire tuer des animaux pour leur chair, leurs œufs ou leur lait, de les faire souffrir ou de cautionner moralement leur exploitation, que ce soit dans les conditions d'élevage, de transport et d'abattage. Voir ICI et ICI
Les animaux sont des êtres sensibles, ils sont intelligents et capables de ressentir des émotions telles que la peur et la douleur ainsi que le plaisir et le bonheur. Voir l'article ICI
- L'environnement (le climat, l'eau, les forêts...) : la production de viande et de lait demande une très grande quantité d'aliments pour les animaux (céréales, soja...), beaucoup d'eau (pour cultiver la nourriture des animaux, pour les abreuver, pour nettoyer les élevages et les abattoirs), de terre (déforestation pour le pâturage, la culture du soja...), et génère beaucoup de pollution (gaz à effet de serre, lisiers...).
Les protéines animales requièrent de plus grandes dépenses d'énergie fossile, huit fois plus que pour une quantité comparable de protéine végétale. La surpêche et le chalutage sont également destructeurs pour les écosystèmes marins. Voir ICI et ICI- La santé : Une alimentation trop riche en protéines animales contribue à l'augmentation d'un grand nombre de pathologies (maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète (type 2), certains cancers, obésité... Dans les élevages intensifs, confinés en très grand nombre dans des espaces réduits, les animaux sont surexposés à différentes pathologies et virus. Pour prévenir les maladies liées à leur promiscuité des antibiotiques sont administrés aux animaux. L’utilisation massive d’antibiotiques a un effet sur la santé humaine puisqu’ils contribuent à l’antibiorésistance. Voir ICI et ICI (vidéo)
- Pour partager les ressources et lutter contre la famine : Une grande partie de la production mondiale des céréales est destinée à l'alimentation des animaux d'élevage : pour les pays développés, 56 % de la consommation de céréales sont destinés à nourrir le bétail, 23 % dans les pays en voie de développement. Mondialement, 37 % de la production de céréales est destinée à nourrir les animaux d'élevages (Wikipédia) et 70 % des terres à usage agricole sont directement ou indirectement consacrées à l’élevage. Ces ressources pourraient être directement utilisé pour la consommation humaine et ainsi réduire la malnutrition dans le monde. Voir ICI et ICI
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Voir l'article : Dossier viande...ICI
Le Dr Jérôme Bernard-Pellet explique d'une façon simple qu'il n'est absolument pas nécessaire de manger des animaux pour vivre.
- Le guide du végétarien débutant...ICI
- Le kit des végétariens débutants...ICI
"L'amour pour toutes les créatures vivantes
est le plus noble attribut de l'homme."
- Charles Darwin -
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Par 108perles le 5 Octobre 2013 à 23:23
Dossier : viande
Documentaires sur la réalité et les répercussions de la consommation de viande sur la santé (maladies cardiovasculaires, hypertension, surpoids, maladies articulaires, diabète, cancer...), l'environnement (déforestation, gaz à effet de serre, gaspillage et pollution de l’eau, pollution des sols...), la faim dans le monde et notre relation aux animaux.
La consommation mondiale annuelle de viande atteint 250 millions de tonnes. L'augmentation constante de la production de viande a non seulement des conséquences dramatiques sur l'équilibre écologique de la planète, mais aussi sur notre santé. Mais d'où vient la viande, et dans quelles conditions est-elle produite ?
DOSSIER VIANDE donne la parole à des médecins, des scientifiques, des experts en nutrition, un ex-boucher, et lève le voile sur la terrible réalité de l'élevage et de l'abattage des animaux ainsi que sur ses répercussions pour l'homme et la planète.
Il n’y a pas si longtemps, la viande était un aliment rare et exceptionnel. Aujourd’hui, la viande s’est banalisée. Elle s’est transformée en quelques dizaines d’années en un produit de grande consommation.
Pour être produite en quantités suffisantes la viande a nécessité une révolution profonde de l’élevage. De traditionnel, il est devenu intensif et industriel. Avec des contraintes de rendement telles que beaucoup d’élevages sont devenus de simples usines.
Des éleveurs aveuglés par la productivité qui en arrivent à oublier les animaux et ne voient plus que des protéines sur pattes. Des usines qui confinent les animaux dans des chaînes de production de composants nécessaires à l’industrie agroalimentaire.
Mais ces usines, soumises à un système industriel lié aux impératifs du marché, sont devenues pour beaucoup d’animaux une immense fabrique de souffrance. Ces usines à viande mettent en œuvre toutes les techniques, tous les moyens les plus efficaces, les plus rentables pour produire les animaux nécessaires à notre immense appétit de viande.
Mais à quel prix ?La viande et la souffrance animale Pour produire de la viande, du lait et des oeufs,
il faut élever, transporter et tuer des animaux.60 milliards d'animaux sont tués chaque année dans le monde pour la consommation. En France, c'est plus d’un milliard d’animaux qui sont tués chaque année dans la production de viande, de lait ou d’oeufs.
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En France, environ 80 % de l'élevage est intensif :
- 82% des poulets grandissent à un rythme accéléré dans des bâtiments clos.
- 80 % des poules pondeuses vivent en cage, dans des bâtiments clos, sans lumière naturelle.
- 90 % des cochons vivent sur un sol bétonné, dans des bâtiments clos.
- 99 % des lapins vivent en cage de batterie, sans litière. Les animaux sont traités de manière mécanique et industrielle, sans prêter aucune attention particulière à leurs besoins fondamentaux ou à leur capacité à souffrir. Les pratiques utilisées (telles que l’ablation de la queue des cochons, la castration des mâles, le débecquage des poussins, l'ablation des cornes...), le transport et l'abattage leur infligent de grandes souffrances.
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- Des milliards de poussins mâles issus de l'élevage des poules pondeuses sont tués de différentes manières après leur éclosion, parce qu’ils ne sont pas du bon sexe, les poussins sont éliminés : ils sont le plus souvent gazés ou bien littéralement broyés vivants.
- La filière « foie gras » effectue aussi un sexage en début de vie, les femelles n’étant pas utilisées pour produire du foie gras sont tuées dès leur premier jour.
- Dans la plupart des cas, les poules pondeuses sont enfermées dans des cages en batterie, à raison d’au moins quatre poules par cage. Elles passent toute leur existence sans voir la lumière naturelle, et sur un grillage en fil de fer incliné qui occasionne des lésions aux pattes. Privées de toute possibilité de construire des nids et de prendre des bains de poussière, les poules développent des comportements anormaux.
- Les "poulets de chair" passent leur existence entière entassés par dizaines de milliers dans des vastes hangars (18 ou 19 individus par mètre carré). Le sol ne tarde pas à ruisseler d’ammoniac provenant des excréments des oiseaux, d’où une grande fréquence d’irritations au poitrail, de brûlures et d’ulcérations aux pattes. Du fait d'une croissance artificiellement rapide, un certain nombre deviennent impotents, incapables d’atteindre leur nourriture et leur eau et ils meurent de faim ou de déshydratation.
- Dans les élevages industriels, les truies passent plusieurs semaines de leur gestation dans des étroites cages de fer, dans l’impossibilité de se retourner, ne disposant ni de paille ni d’aucun élément de confort, chaque truie reste debout ou couchée sur le béton, confinée dans un espace qui ne dépasse généralement pas 70 cm de largeur.
- Dans leur première semaine de vie, les porcelets subiront le meulage des dents, la coupe de leur queue ainsi que la castration à vif pour les jeunes mâles.
- Pour la production de lait, les vaches sont généralement inséminées chaque année. Les petits auxquels elles donnent naissance leur sont rapidement enlevés. C’est un véritable déchirement pour la vache et son veau.
- Les veaux, nés de l’industrie du lait, passent les huit premières semaines de leur vie seuls dans des cases individuelles souvent à peine plus grandes qu’eux, sans avoir la possibilité de se mouvoir ni même de se retourner, et encore moins de connaître la lumière du jour.
La viande et l'environnement Les animaux d’élevage sont la cause de :
- 18% des émissions annuelles des gaz à effet de serre (GES) dans le monde, soit plus que les transports (14%).
- 64% des émissions d’ammoniaque, une des principales causes des pluies acides. - La déforestation pour la production de soja et de pâturage pour les animaux (l’élevage bovin serait responsable à 80 % de la destruction de la forêt amazonienne).
- 33% des terres cultivables de la planète sont utilisées à produire l’alimentation des animaux d’élevage.
- 70% des terres agricoles de l’Union Européenne (60% au niveau mondial) sont dédiées à l’élevage, sous la forme de pâturages, et sous la forme de terres à céréales.
- Plus de 50% des eaux polluées en Europe, (déchets animaux, antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères).
- 23% de l'eau consommée dans l'agriculture, l'équivalent de plus de 1150 l d'eau par personne et par jour.
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L'élevage intensif est particulièrement gourmand en eau, il faut jusqu’à 15 000 litres d’eau pour obtenir 1 kilo de bœuf nourri aux céréales alors que la production d’un kilo de blé nécessite de 1 000 à 2 000 litres d’eau. L'élevage nécessite aussi beaucoup d'énergie (pétrole) et de grandes étendues de territoires pour la production de la nourriture (céréales) de ce type de bétail, participant ainsi à la déforestation, à la dégradation et à l'érosion des sols et à la perte de la biodiversité. L’élevage industriel est un facteur important de pollution des terres, des eaux et des mers car pour répondre aux besoins en aliments des animaux, il utilise des quantités considérables de céréales et de soja riche en protéines. Les cultures de ces céréales reçoivent d'importantes quantités de pesticides et d'engrais riches en azote et en phosphore pour stimuler leur croissance, mais une grande partie de ces produits peut se retrouver dans les sols et les nappes phréatiques.
Image source : http://www.stockvault.net/La viande et la santé L’alimentation occidentale moderne, très riche en protéines animales, est responsable d’un grand nombre de pathologies. Dans le monde entier, des études scientifiques et médicales ont établi un lien entre la consommation de viande et de produits laitiers et les maladies dites des pays riches : il s’agit principalement des maladies cardiovasculaires et certains types de cancers (prostate, intestin, côlon, pancréas, sein, ovaires), mais aussi de l’hypertension, des accidents vasculaires, du diabète (type 2), de l’ostéoporose, d'inflammation articulaire, de l’hypercholestérolémie et de l’obésité.
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- La viande et les produits laitiers contiennent davantage de graisses saturées que n’importe quel autre aliment. Les graisses saturées et le cholestérol ont tendance à se fixer dans les artères et deviennent des causes courantes de maladies coronariennes, d’infarctus et d’accidents vasculaires.
- La consommation de viandes rouges cuites à forte température (grill, barbecue, poêle...) (présence agents chimiques cancérogènes tels que les amines hétérocycliques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les benzopyrènes), le traitement et la transformation de la viande de porc et de boeuf conservé par fumage, séchage ou salaison (nitrites) et le fer héminique contenu dans la viande rouge, augmenterait le risque de cancers digestifs (colon, intestin, pancréas...).
- Les intoxications alimentaires proviennent dans plus de 95 % des cas de la consommation de viande et de produits de la viande de volaille. - La viande contient souvent des résidus d’hormones et d’antibiotiques, conséquence des méthodes industrielles d’élevage.
- Les élevages industriels utilisent couramment des antibiotiques pour que les animaux grandissent plus vite et pour prévenir les maladies liées à la promiscuité des animaux. Leurs sur-utilisations sont la principale raison de l'augmentation de l'antibiorésistance.
- 55 % des pesticides et substances chimiques qui se retrouvent dans notre assiette proviendraient de la viande. Plus un aliment est situé à la fin de la chaîne alimentaire, plus il accumule les pesticides et se retrouve hautement contaminé.
- 80% des animaux d’élevage consomment des céréales (soja, maïs) contenant des OGM, importés depuis le continent américain. Les produits (viande, lait et produits laitiers, oeufs...) issus de leur élevage peuvent donc contenir des OGM. C’est la consommation indirecte, qui passe par l’alimentation animale.
La viande et la faim dans le monde On estime qu'actuellement un milliard de personnes souffrent de faim et de malnutrition dans le monde, et qu'un enfant meurt toutes les six secondes par manque de nourriture.
- 37% des céréales cultivées à travers le monde servent à nourrir le bétail.
- Plus de 90 % des tourteaux de soja et 60 % du maïs et de l'orge sont cultivés pour l'alimentation des animaux.
- 70% des sols cultivables sont utilisés pour la culture de céréales ou pour la production de plantes fourragères, destinées à l’alimentation des animaux d’élevage, alors qu’il serait plus productif de les utiliser directement pour la consommation humaine.
- Au niveau mondial, il faut environ 20 fois plus de superficie pour fournir une calorie animale que pour fournir une calorie végétale.
- Il faut en moyenne entre 7 et 10 kg de protéines d'origine végétale (ingérées par l’animal) pour obtenir 1 kg de protéines animales (restituées sous forme de viande).
"L'adieu au steak"
Les conséquences de la production de viande."La face cachée de la viande" met en lumière les effets de la surconsommation de la viande ainsi que ses impacts sur la société et la planète, tant au plan de la santé, de l'écologie et de l'éthique.
Emission audio avec Fabrice Nicolino, journaliste, auteur de
« Bidoche : l’industrie de la viande menace le monde »Cliquez sur la bannière
Site de l'émission...ICI
L’élevage, la viande : le désastre
La soif de viande de l’humanité nuit aux animaux,
à la planète et à la population humaine (en pdf)Télécharger «l’élevage : la viande le désastre (pdf )»
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