• Journée de la Terre 2019

     

    Journée de la Terre
    22 Avril 2019

    Le Jour de la Terre marque tous les ans l'anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu'on le connaît aujourd'hui.

    Le jour de la Terre fut célébré pour la première fois le 22 Avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés.

    Le Jour de la Terre,
    c'est la célébration par l'action, le 22 Avril, et tous les autres jours.

    Journée de la Terre 2019

    Marion Cotillard, Nicolas Hulot, Sophie Marceau, Julia Roberts, Harrison Ford, Edward Norton, Penélope Cruz, Robert Redford, Ian Somerhalder et Lupita Nyong'o ont rassemblé leurs forces pour donner une voix à la nature. Regardez les films et agissez...

    La nature n'a pas besoin de l'homme.
    L'homme a besoin de la nature.

    Journée de la Terre 2019 

    La Nature Parle: Sophie Marceau est Mère Nature 

     

    La planète perd chaque année entre 10 000 et 40 000 espèces.

    16 119 espèces sont menacées d’extinction dont 7725 animaux et 8393 plantes. Ces chiffres sont toutefois très certainement sous estimés car seulement 3 % de la biodiversité connue est estimée. De plus, la biodiversité connue est certainement huit fois moins importante que la biodiversité existante.

    - 12 % des oiseaux sont menacés, 23 % des mammifères, 32 % des amphibiens,
    42 % des tortues, 25 % des conifères, 52 % des cycadales (plantes tropicales)

    - 99 % des espèces menacées d’extinction sont menacées par les activités humaines. En effet, l’homme est la principale cause d’extinction des espèces.

    - La perte d’habitat et la dégradation sont les principales menaces.
    Elles touchent 86 % des espèces d’oiseaux menacées, 86 % des mammifères menacés et 88 % des amphibiens menacés.

    - L’introduction d’espèces exotiques représente la seconde menace. Cela inclue par exemple l’introduction de rats, de chats...

    - La surexploitation des ressources, les pollutions et le changement climatique représentent également des menaces majeures pour les espèces. (source)

    La biodiversité, c’est la partie vivante de la planète.
    C’est la diversité de l’ensemble des êtres vivants – animaux, végétaux, champignons, bactéries -, du plus grand (baleine bleue, baobab) au plus petit (les bactéries), et de toutes leurs interactions (de la prédation à la symbiose).
    C’est aussi la diversité des milieux dans lesquels ces espèces vivent.

    La biodiversité, c'est ce qui nous fournit les conditions essentielles à notre vie sur terre, elle permet notre survie et nous apporte du bien-être.
    Nous sommes intimement liés à l’ensemble qu’elle constitue, d’où l‘importance de la préserver ! La biodiversité purifie l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons, elle est à la fois en nous (comme ces millions de bactéries qui vivent dans notre tube digestif), et tout autour de nous (arbres, animaux, paysages, insectes, etc.), elle fertilise les sols dont nous tirons notre alimentation,
    elle permet la pollinisation, elle atténue la violence des sécheresses et des inondations… (source)

    Depuis le Sommet de la Terre de 1992,
    il est établi que la biodiversité est gravement menacée par les activités humaines et s’appauvrit d'année en année à un rythme sans précédent. (source)

    - Préserver la biodiversité, c’est aussi nous préserver -

    *** 

    La Nature Parle: Marion Cotillard est La Maison 

    La Terre abrite et nourrit des milliards de vies (humaines, animales, végétales...). C'est notre maison, mais en grande partie à causse des activités humaines
    (agriculture et élevages intensifs, déforestation, pollution, transports,...)
    le monde que nous connaissons est en train de changer.

    Le réchauffement climatique c'est l’augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Ce réchauffement est dû aux gaz à effet de serre (notamment le CO2) rejetés par les activités humaines polluantes (industrie, transports, agriculture…) et retenus dans l’atmosphère. (source)

    Les conséquences du réchauffement climatique :

    - Multiplication et augmentation de l’intensité des ouragans, des cyclones, des tempêtes tropicales, des précipitations, records de chaleur, augmentation du niveau des océans, feux de forêts plus fréquents et augmentation du nombre de réfugiés climatiques, fuyant les catastrophes naturelles.

    - Recul des glaciers de montagne, diminution de la couverture neigeuse.
    La fonte de la banquise entraîne la perte d'habitat vital pour les ours polaires, les phoques, les morses, les manchots et d'autres animaux marins.

    - Déclin de la biomasse océanique : la masse de phytoplancton décline de 1 % par an depuis quarante ans.  Les coraux sont également en danger et, avec eux, un milliard d'êtres humains sont menacés de famine 

    - Extinctions d'espèces, disparition d'habitats : 
    Environ 20 à 30 % des espèces évaluées à ce jour sont susceptibles d'être exposées à un risque accru d'extinction si l'augmentation du réchauffement mondial moyen dépasse 1,5 à 2,5 °C (par rapport à 1980-1999).
    Avec une augmentation de la température mondiale moyenne supérieure d'environ 3,5 °C, les projections des modèles indiquent des extinctions
    (de 40 à 70 % des espèces évaluées) dans le monde entier.

    - Réchauffement des océans et élévation du niveau de la mer :
    le réchauffement contribue pour 30 % à une montée du niveau de la mer par dilatation thermique des océans, 60 % de cette montée étant due à la fonte des glaces continentales (dont la moitié provient de la fonte des calottes polaires)
    et 10 % à un flux des eaux continentales vers les océans.

    - Acidification des océans : le taux d'acidité des océans a augmenté de 26 % en raison de la forte hausse des émissions de dioxyde de carbone, dont les eaux absorbent près du tiers des quantités relâchées dans l’atmosphère,
    cette acidité contribue à la chute de la biodiversité. 
    (source) 

    ***

    La Nature Parle: Nicolas Hulot est La Forêt Tropicale

    80 % de la déforestation est due à l’agriculture :
    Selon certaines estimations, l’expansion de l’agriculture est la cause directe d’environ 80 % de la déforestation dans le monde. La principale cause de déforestation dans des régions importantes telles que l'Amazonie et l'Asie du Sud-Est est l'agriculture commerciale à grande échelle - y compris l'élevage de bétail, la culture du soja et la plantation d'huile de palme - (texte source)

    Les forêts couvrent environ 31% de la surface de la Terre et abritent plus de 80 % des espèces d’animaux, de plantes et d’insectes de la biodiversité terrestre. 
    Et sur les 8 300 races animales connues dans le monde,
    8 % ont disparu et 22 % sont menacées d’extinction.
     (source)

    La forêt joue un rôle dans la régulation du climat et de l'air.
    Elles jouent également un rôle déterminant dans la protection contre l’érosion des sols et dans le cycle et la purification de l’eau.

    Outre le fait de fournir un habitat aux espèces animales et végétales, y compris ceux des pollinisateurs, les arbres purifient l’air que nous respirons en éliminant le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et l’ozone, ainsi qu’en absorbant et en stockant le dioxyde de carbone dans leur bois.

    Environ 13 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année, principalement en raison de la déforestation pour des usages agricoles
    ou le développement urbain.

    La déforestation contribue ainsi au réchauffement climatique, le tissu forestier jouant de moins en moins son rôle de "piège à carbone". 

    L'élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre.
    La production de viande de bœuf et de lait de bovins représente la majorité des émissions, contribuant respectivement à 41 et 19 % des émissions du secteur.
    La viande de porc, la viande de volaille et les œufs contribuent respectivement pour 9 et 8% aux émissions du secteur.
     (texte source)

    4 min pour comprendre le vrai poids de la viande sur l'environnement...ICI

    ***

    La Nature Parle: Harrison Ford est L'Océan
    (en anglais, sous-titré en français)

    70 % de la surface de la Terre est recouverte par l'océan Mondial,
    divisé en cinq océans (Pacifique, Atlantique, Arctique, Austral, Indien)

    L'océan abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre
    (50 à 80 % selon les estimations), génère plus de 60 % des services écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l'oxygène que nous respirons. 
    Grâce à la présence des végétaux marins, l’océan libère plus d’oxygène dans l’atmosphère que toutes les forêts du monde. (World OceanWikipédia)

    L'océan joue un rôle important dans économie liée aux loisirs et au tourisme, la communication et le transport commercial, les bienfaits sociaux (emploi), bienfaits écologiques tels que régulation climatique de la Terre, la participation au cycle de l’eau, la réception et le traitement des eaux usées, la production d’oxygène par le plancton végétal, la conservation de la biodiversité…(source)

    - 3 milliards de personnes se nourrissent grâce aux océans.

    L’océan joue un rôle fondamental dans la régulation du climat mondial:
    il échange de la chaleur et des gaz avec l’atmosphère grâce aux courants
    et aux vents qui balaient la surface de la mer.

    Il joue un rôle majeur dans la température terrestre.

    Il absorbe également d’autres gaz, dont de grandes quantités de CO2, ce qui entraîne une modification chimique de l’eau par acidification.

    Les premières causes à facteurs humains de rejet de CO2 sont la combustion de carburants fossiles (principalement le pétrole, le charbon et le gaz),
    la déforestation, l’utilisation de fertilisants, l’activité industrielle,
    et l’élevage intensif.

    La plupart des déchets et des polluants que nous produisons rejoignent en fait l’océan. La majorité des polluants d’origine terrestre proviennent d’activités terrestres (les engrais et les pesticides utilisés dans les exploitations agricoles, les gaz d’échappement, les eaux usées et les déchets des villes, les hydrocarbures, les plastiques et autres détritus). Ils sont transportés par les cours d’eau, l’atmosphère, le vent et les eaux d’écoulement. (source)

    30% des stocks mondiaux de poissons sont surexploités, et plus de 50 % sont totalement exploités. Les habitats côtiers sont sous pression, avec environ 20% du récif corallien mondial perdu et 20% dégradé. (source)

    ***

    La Nature Parle: Ian Somerhalder est Le Corail
    (en anglais, sous-titré en français)

    Les coraux (corail au singulier) sont des animaux caractérisés par un squelette calcaire qui vivent en symbiose avec des algues. Les coraux vivent généralement en colonies d'individus qui sont des "super-organismes ".

    Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement
    construire leur environnement et leur habitat.
    Ils constituent eux-mêmes un habitat pour de très nombreuses autres espèces,
    et représentent donc des espèces fondatrices de premier plan.

    Les récifs coralliens remplissent des fonctions écologiques essentielles, abritant plus de 25 % de la biodiversité marine mondiale.

    Environ 10 % des récifs coralliens du monde sont récemment morts, et environ 60 % de ceux qui subsistent sont en danger à cause de l'homme. Plus de 50 % des récifs coralliens de la planète risquent d'être détruits d'ici à 2030. (source)

     Plusieurs causes semblent conjuguer leurs effets négatifs pour les coraux :

    - Surexploitation et effets indirects de la pêche.

    - Destruction directe ( la création de ports, de canaux, le corail et le sable corallien sont de plus en plus utilisés comme source de calcaire et pour la construction dans de nombreux pays).

    -  Blanchiment des coraux suite de l'expulsion des zooxanthelles (algue unicellulaire) avec lesquelles il vit normalement en symbiose.
    Les causes encore mal comprises du blanchiment peuvent résulter de la conjonction de l'eutrophisation, la pollution, une agriculture intensive (basée sur l'usage de pesticides et d'engrais en partie perdus en mer via le ruissellement et l'évaporation), du réchauffement, les effets de l'acidification des océans, voire d'un début de montée trop rapide des océans, ou localement de la présence de polluants...

    - Métaux toxiques :  Ils sont issus des remontées volcaniques, d'apports terrigènes naturels et surtout anthropiques (activité humaine).

    - Menace écosystémique : elle est planétaire, résultant des effets combinés du réchauffement des eaux de surface, de la montée de la mer et de l'acidification des océans, le tout associé à une hausse continue des émissions de gaz à effet de serre. Le dérèglement climatique est une source de stress pour les coraux. (source)

    ***

    La Nature Parle: Penélope Cruz est l'Eau
    (en anglais, sous-titré en français)

    Si l'eau est très présente sur la Terre, 97 % de la ressource est de l'eau salée
    et 2 % est bloquée sous forme de glace.
    Il ne reste environ que 1 % d'eau sous forme d'eau douce liquide. (source)

    L’eau douce est la ressource la plus importante pour l’humanité, car elle recoupe toutes les activités sociales, économiques et environnementales.
    C’est une condition de toute vie sur notre planète, un facteur permettant ou limitant tout développement social et technologique, une source possible
    de bien-être ou de misère, de coopération ou de conflit. (source)

    Les dommages environnementaux, associés au changement climatique, sont à l'origine des crises liées à l'eau que nous voyons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l'eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs. (source)

    70% de l'eau douce est utilisée pour l'agriculture :

     Pour produire 1 kg de bœuf, il faut 15 500 litres d'eau pour irriguer les céréales et le fourrage, 1 kg de porc 4900 L ou 4300 L pour 1 kg de poulet...

    Contre seulement 3000 litres pour 1 kg de riz, 1300 litres pour 1 kg de blé, 
    820 litres pour 1 kg de pomme, 290 litres pour 1 kg de pomme de terre...

    Les élevages industriels sont à l'origine de pollution de l'eau à cause des nitrates et du phosphore provenant de l'épandage de fumier et de lisier.
    Les rejets de pesticides et d'engrais contaminent également l'environnement.

    20 % de la consommation mondiale d'eau douce est utilisée pour l'industrie :

    L'eau est en effet essentielle pour beaucoup de processus industriels :
    elle sert à refroidir, laver, chauffer, lubrifier…
    Il faut 80 L d'eau pour produire 1 kg d'acier, 1 250 L pour 1 kg d'aluminium
    et 8 600 L pour produire une carte mémoire de six pouces.

    8 à 10 % de la consommation totale sur la planète est utilisée pour la consommation domestique : boisson, cuisine, l'hygiène personnelle et agrément (par exemple lavage de voiture, arrosage de la pelouse). (source)

    Plus de 2 milliards de personnes dans le monde
    n’ont toujours pas accès à l’eau potable et à l’assainissement.

    Entre 3 et 5 millions de personnes meurent chaque année dans le monde,
    de maladies dues à l'eau.

    L'eau est indispensable à la vie, notre organisme en est composé à 60 %, les écosystèmes aquatiques abritent des formes de vie multiples, et la vie elle-même de la planète est intimement liée au cycle de l'eau. (source)

    ***

    La Nature Parle: Edward Norton est Le Sol
    (en anglais, sous-titré en français)

    Toute la vie terrestre dépend d’une fine couche de sol. Le premier mètre de la surface de la Terre alimente plus de six milliards de personnes, ainsi qu’un nombre immesurable d’insectes, de reptiles, d’oiseaux et d’animaux.

    Outre sa fonction de support de production, le sol remplit de nombreuses fonctions environnementales, comme celle de filtre et de lieu de stockage de l'eau et des polluants. La fertilité des sols, la qualité des productions alimentaires, la pureté de l'air et la qualité de l'eau sont liées à un bon fonctionnement du sol et à l'activité des organismes qui le peuplent. Le sol abrite ainsi plus de 25 % des espèces animales et végétales décrites, ce qui en fait, parmi les écosystèmes terrestres, un des habitats les plus riches en diversité biologique. 

    L'activité des organismes du sol est à la base de nombreux services écosystémiques essentiels aux sociétés humaines : fertilité du sol, protection des cultures, régulation du cycle de l'eau et la lutte contre l'érosion des sols, décontamination des eaux et des sols... (source)

    Depuis quelques décennies, des pressions économiques et démographiques ont conduit à une dégradation rapide et massive des sols exploités à travers le monde. Cette dégradation contribue non seulement à l'appauvrissement des écosystèmes, mais elle met en danger la qualité de vie, voire même la survie, de certaines populations vulnérables. (source)

    La dégradation d'un sol résulte souvent d'une combinaison de facteurs,
    qui conduisent le sol vers une évolution différente de l'évolution naturelle
    liée au climat et à la végétation locale.
    Elle est généralement directement liée à l'action de l'homme :

    - Remplacement de la végétation primitive diversifiée par une végétation secondaire (monoculture dans le pire des cas), qui modifie l'humus et la formation du sol.

    - Diminution des taux de matière organique induite par une surexploitation du sol, son lessivage.

    - Destruction de l'humus et des complexes argilo-humiques insolubles par le labour qui enfouit et détruit les couches supérieures vivantes du sol, ou par un travail excessif (trop intensif ou trop fréquent) du sol.

    l'acidification, la salinisation et éventuellement la désertification qui peuvent être induits ou exacerbés par les changements climatiques,
    mais aussi par l'irrigation et le drainage.

    l'érosion (par l'eau et/ou le vent), elle est facilitée par le labour et/ou le désherbage et le sur-pâturage qui laissent les sols nus trop longtemps.

    - Pollution par des métaux lourds ou des substances biocides (pesticides ou autres polluants) qui tueraient les organismes essentiels pour entretenir la cohésion et capillarité du sol (champignons, vers de terre...).

    La compaction (tassement du sol) et leur asphyxie. (source)

    La gestion non durable des terres cultivées et la multiplication des pâturages pour l'élevage (70 % des terres agricoles dans le monde sont destinées à nourrir les animaux : culture de blé, de maïs, de soja), la déforestation,
    l'extraction des ressources naturelles et minérales, l'urbanisation, la démographie, la surconsommation, entraînent aussi la dégradation des terres. (source)

    - 800 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde -

    ***

    La Nature Parle: Lupita Nyong'o est La Fleur
    (en anglais, sous-titré en français)

     

    La sécurité alimentaire, la diversité des aliments, la nutrition humaine et les prix des denrées sont tous fortement tributaires des agents pollinisateurs animaux, or, la pollinisation par vecteur animal est menacée par des facteurs tels que la destruction des habitats et les pratiques agricoles non durables, notamment l'intensification des cultures et l'utilisation irraisonnée de pesticides.

    Les insectes et le vent, en pollinisant les végétaux et les arbres, jouent un rôle fondamental dans le développement des fruits, des légumes et des semences.

    La pollinisation par vecteur animal est un service écosystémique qui est principalement assuré par des insectes, mais également par des oiseaux et des chauves-souris. Dans les écosystèmes agricoles, les agents pollinisateurs sont des auxiliaires indispensables de l'arboriculture fruitière, de l'horticulture et de la production fourragère, ainsi que de la production de semences de nombreux végétaux cultivés pour leurs racines et leurs fibres.

    Les agents pollinisateurs, comme les abeilles, les papillons, les bourdons, les oiseaux et les chauves-souris, contribuent à 35 % de la production végétale mondiale, en faisant augmenter de quelque 75 % la production des principales cultures alimentaires partout dans le monde. (source)

     Les pollinisateurs sont globalement en régression sur toute la planète, et tout particulièrement dans les régions industrialisées et d'agriculture intensive.

     - Les insecticides utilisés en agriculture tuent les larves (chenilles par exemple) ou empoisonnent les adultes qui butinent les fleurs traitées (colza, tournesol...)

    - Les pratiques agricoles : monoculture sur de vastes étendues (raréfaction de la nourriture), destruction des haies (qui fournissent le gîte et le couvert) et fragmentation des habitats, raréfaction des légumineuses dans la rotation des cultures (pois, trèfle fournissent des fleurs très appréciées des insectes butineurs)

    - Occupation de l'espace par l'homme, au détriment de zones naturelles peu ou pas exploitées (friches, landes, prairies extensives...), riches en biodiversité végétale et notamment en fleurs sauvages.

    Introduction de prédateurs nouveaux venus d'autres continents...

    Appauvrissement génétique des abeilles domestiques par la sélection des reines et pollution génétique des bourdons terrestres par les souches d'élevage utilisées en cultures protégées... (source)

    En Europe, 16 % des pollinisateurs vertébrés (oiseaux, chauve-souris) sont menacés de disparition, les populations d'abeilles - sauvages comme domestiques - et de papillons sont en chute libre (respectivement moins 37 % et moins 31 %) et 9 % de ces animaux sont menacés d'extinction. (source)

     Journée de la Terre 2019

    Comment agir !

    - Réduire ou arrêter sa consommation de protéine animale
    (viande, poisson, laitages, œufs...).

    - Consommer des produits issus de l'agriculture biologique, locaux et de saison.

    - Limiter les déplacements et les moyens de transports polluants
    (avions, voitures...) et rouler moins vite.

    - Eviter la climatisation dans votre véhicule et votre habitation. 

    - Économiser l'eau et l'énergie (éteindre la lumière en quittant la pièce,
    ne laissez aucun appareil en veille, réduire le chauffage...)

    - Pensez à trier vos déchets pour en permettre le recyclage et à rapportez vos médicaments non utilisés ou périmés à la pharmacie.

    - Donner vos vieux vêtements à des associations ou recyclez-les en les déposant  dans des bornes de collectes. Adoptez le coton bio.

    - Dire non à la pub sur votre boîte aux lettres et utilisez du papier recyclé.

    - Consommer moins et mieux.
    Adopter la simplicité volontaire ou sobriété heureuse.

    - Développer sa bienveillance et sa compassion envers soi-même,
    les autres et toutes formes de vie.

    ***

    Journée de la Terre 2019
    (Image source : https://www.stockvault.net/)

    ***

    JANE GOODALL - La Terre-Mère -
    (en anglais, sous-titré en français)

     ***

       

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